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Het conflict Marres - Regout Maastricht 1864 - 1865* Hoe den Hoed Marres aan zijn naam kwam |
Valk |
Personages:Michaël Marres (1826-1898) is brouwer in De Valk op de Boschstraat te Maastricht, is in 1862 gekozen tot lid van de gemeenteraad. Vier jaar na dit conflict wordt hij wethouder van Maastricht, en van 1868 tot aan zijn overlijden in 1898, dus 30 jaar lang, zal hij dit blijven.
Petrus Regout (1808 - 1878) is grootindustrieel en oprichter van een aantal zeer succesrijke fabrieken, is oud gemeenteraads- en tweede kamerlid. Hij is confessioneel, conservatief, clericaal-katholiek, en weet zijn belangen zeer doeltreffend te behartigen. In de hoop op een adellijke titel is hij zeer koningsgezind. Zijn stem klinkt via de L'Ami de Limbourg, die in Luik wordt gedrukt. W.H. Pijls (1819 - 1903) is zeepzieder en groothandelaar, hij wordt in 1861 burgemeester van Maastricht en is ook lid van de provinciale Staten van Limburg. Hij heeft als wethouder en later als burgemeester zeer doeltreffend de stadsfinanciën gesaneerd en is een voortreffelijk bestuurder. Hij is liberaal en als rationalist voorstander van openbaar godsdienstvrij onderwijs. Hij heeft zoals veel Maastrichtenaars affiniteit met België. Hij krijgt grote steun bij de enige Limburgse krant Le Courrier de la Meuse. Jos. Russel (1829-1888) is afkomstig van Sittard, hij is een schandaaljournalist. Na na zijn veroordeling wegens een persdelict vlucht hij later het land uit en hij sterft daar ook. (1). Bij de Courrier is hij weggewerkt. Hij start dan, gesteund door Petrus Regout, de in Luik uitgegeven krant L'Ami des Intérêts Limbourgeois die vanaf 1866 L'Ami de Limbourg heette. Hij wordt eens door Regout "mon secretaire intime" genoemd (2), tegen zijn vroegere broodheer Pijls schrijft hij een schotschrift. (3). Zijn zoon Joseph Russel was ook uitgever. (4). AchtergrondIn 1865 werden in Nederland de stedelijke belastingen opgeheven en vervangen door een landelijk belastingsysteem. In de Gemeenteraad van Maastricht wordt over de uitwerking hiervan gedebatteerd. Het jonge raadslid Michaël Marres houdt hierover een verhandeling in de raadsvergadering van 5 december 1864. Hiervan verschijnt in de franstalige Maastrichtse krant Le Courier de la Meuse een samenvatting. Petrus Regout is het volstrekt niet met hem eens en valt hem aan. Hij doet de aanval niet zelf maar laat die doen door Russel in zijn zogenaamd onafhankelijk dagblad L'Ami de Limbourg. Russel doet dit niet alleen met argumenten maar ook met persoonlijke aantijgingen. Marres verdedigt zich in Le courier fel, waarop Regout hem in L'Ami beschuldigt van domheid. Hierop reageert Michaël Marres met een zeer fel artikel in Le courier waarin hij Russel honend de raad geeft om met de hoed in de hand bij zijn broodheer Regout salarisverhoging te vragen. Michaël Marres beschuldigt Petrus Regout er ook van dat hij alleen zijn eigen belang najaagt en verder beschuldigt hij hem van het uitbuiten van zijn arbeiders, met name van vrouwen en kinderen, en hij laakt de kinderarbeid in de fabrieken van Regout. Regout beschuldigt hierop Marres van opruiing van zijn arbeiders en dient een klacht in bij justitie met het verzoek Marres gevangen te laten zetten en lijfstraffen toe te laten dienen. * Hieronder volgt een volledig verslag. Er is een samenvatting zonder Frans. . * Het ConflictHet conflict begint in de gemeenteraadsvergadering van Maastricht op 5 december 1864. Twaalf dagen later wordt het verslag daarvan gepubliceerd in Le Courrier de la Meuse. Le Courrier de la Meuse |
COURRIER DE LA MEUSE, 17 decembre 1864 Conseil communal de Maestricht, Séance de Lundi 3 décembre: |
L'Ami des Intérêts Limbourgeois, 31 decembre 1864: |
Le système Financier de M. Marres.Parmi les grands financiers qui, depuis que M. van Hall, par l'invention de l'invention de l'emprunt forcé de 100 millions , s'est fait une renommé, ont illustré les annales financières de notre pays jusqu'a ce jour, aucun sans doute ne pourrait aspirer à une courage plus insensé, à une suffisance plus outrée que ne le fait cet homme d'État novice, qui fait connaître son système financier de cette ville du 24 de ce mois. En lisant le système hardi prôné par M. Michel Marres, membre du conseil communal et brasseur en cette ville, nous n'avons d'abord pu en croire nos yeux, ni à notre bon sens, puisqu'en lisant superficiellement sa missive nous n'en avons compris ni a ni b. Dès lors nous avons mis notre chapeau de cérémonie et nos meilleurs lunettes pour bien comprendre le système financier de M. Marres et nous en initier. Malgré ces précautions, nous n'avons pas encore bien pu saisir les idées de M. Betz II (5), et nous avons promis à un géomètre de nos amis un Napoléon d'or s'il pouvait nous déchiffrer exactement, au moyen de la géométrie ou de l'algèbre, les calcules de notre financier. Un avocat de nos amis, également ami de la lumière et ne comprenant pas plus que nous au galimatias du brasseur, offrit de joindre son Napoléon au nôtre en cas que le géomètre pût donner une solution satisfaisante. Malheureusement toutes nos offres sont restées sans résultat, et à nous trois: un avocat, un géomètre et un rédacteur de journal, nous sommes parvenus à comprendre que M. Michel Marres se déclare carrément opposé à l'abolition de l'octroi, parce que par cette abolition la contribution personnelle sera majorée et que cette dernière contribution sera alors une contribution mauvaise, opposée à l'industrie et à l'hygiène, quelle entrave la consommation lente, c'est-à-dire le goût de bâtir et d'embellir, fera par suite également du tort à la consommation vite (sic). Ainsi donc, voilà condamnées au grand jamais, et M. Betz et tous les prôneurs du système libéral qui se sont prononcés en faveur de l'abolition de l'octroi. De par M. Michel Marres, leur système est mauvais et ne vaut rien. Vraiment, s'il faut en croire notre conseiller communal, c'est justice qu'un pauvre ouvrier paie la même somme en accise de la commune que le gros financier, le riche industriel ou commerçant et le fonctionnaire grassement salarié. Est-il possible qu'un Maestrichtois ose venir débiter pareille chose, au milieu de l'hiver, pour cracher en face à ces pauvres qui souffrent du froid et de la faim, et qui doivent acquitter le même accise pour une livre de beurre destinée à préparer leur misérable nourriture que M. Marres et de plus riches qui nagent dans l'abondance ? N'est-ce pas une bonté que d'oser ainsi flageller l'opinion publique de toute une ville qui se prononce en faveur de l'abolition d'un impôt criant, onéreux, injuste et arbitraire ? C'est en badinant que nous avons commencé cet Article mais c'est rempli d'indignation que nous retraçons ces lignes, en nous rappelant les malheurs de la classe pauvre et laborieuse dont se moque ainsi un conseiller communal en face de toute une province. Que les hommes qui nourrissent ces idées et les osent prôner se cachent le visage. Ils devraient avoir honte de paraître au milieu d'une ville où les idées libérales sont adoptées par la grande majorité des habitants. Mais nous comprenons ce que craignent nos administrateurs: l'abolition de l'octroi les va mettre dans un position critique; il vont venir en contact direct avec les habitants, et ceux-ci, en connaissant tout au juste le chiffre de leurs impôts communaux, voudront savoir à quoi sont employés leurs deniers et seront plus indifferents dans les élections. C'est la, Messieurs. la mouche qui vous pique. C'est là votre arrêt de mort. Nous apprenons donc par la lettre de M. Marres, reproduit par l'organe de l'Hôtel-de-Ville: 1e que M. Marres est opposé à l'abolition des accises communales et désire conserver ces entraves au développement du commerce et de l'industrie cet impôt injuste et arbitraire. 2e que M. le bourgmestre partage sur ce point les idées de M. Marres, puisque, sans cela, il n'aurait pas permis la publication dans sa feuille de la lettre en style baroque, sans tête ni queue, dons nous occupons. 3e Que l'organe ministériel, quoiqu'opposé, à cause des difficultés que cela va créer à la régence, à l'abolition des octroi, n'ose combattre cette abolition, puisque ce serait faire de l'opposition à M. le ministre des finances, homme dont fait un cas énorme une feuille qui se soutient au moyen d'une subside de la caisse générale. 4e Enfin que nous nos édiles tremblent déjà pour l'avenir, à l'idée que la ligne douanière, qui est tirée autour de la ville, va être supprimée et que tout pourra entrer librement. Nous espérons que nous n'aurons plus à combattre á l'avenir des systèmes financiers comme celui de M. Marres, car il est pénible de devoir commercer 'l'année nouvelle par la critique sévère d'idées qui sont si opposées à la civilisation , au progrès, lesquels ne peuvent permettre des énormités comme la perception d'accises communales sur les premières nécessités de la vie de l'ouvrier, de l'artisan et de la classe laborieuse. Et vous, M. Marres, ne faites plus de politique, faites la bière: c'est votre métier." |
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L'Ami des Intérêts Limbourgeois, 14 janvier 1865. |
Monsieur le RedacteurJe m'attendais à la véhémence, à la tirade pleine de fiel et de personnalités que vous vous êtes permis dans votre article de 31 décembre dirigé contre moi. J'avais touché la corde sensible; d'ailleurs, vous n'êtes pas dans l'habitude, Monsieur, de beaucoup vous respecter vous-mêmes; mais il ne m'appartient pas de tracer votre ligne de conduite. Attendons. Vous étoufferez bien vite dans cette fange où vous vous plaisez. Vous me qualifiez, Monsieur, d'après vos suppositions, et puis vous m'accusez, vous me jugez et vous m'exécutez. Vous en imposez par ignorance ou par méchanceté. Vous ne dite pas la vérité quand vous soutenez que j'ai écrit un article ou préconisé un système; je ne me suis permis qu'une rectification partielle. Vous n'êtes pas dans la vérité Monsieur, quand vous soutenez que je ne veux pas de l'abolition des octrois. Au contraire, je demande l'abolition de toutes les lignes de douanes; mais il parait que vous m'en voulez à cause de cela, parce que cela n'est pas profitable à votre patron. Vous en imposerez, Monsieur, aussi longtemps que vous soutiendrez que je désire la continuation des impôts sur les comestibles. De plus, je ne suis pas le seul qui désapprouve un impôt excessif, est-il juste qu'on ne soit imposé qu' à raison des ses dépenses, de la position que l'on occupe dans ce monde, et que l'avare, qui entasse des trésors dans une mansarde, échappe à toutes contributions! Mais je demande au bon sens maestrichtois si vous avez mission d'exciter la classe ouvrière en vous affablant du manteau d'une hypocrite compassion ?
Mais, mon chère collègue en brasserie (en plein retraite, il est vrai), vous qui vous posez un homme politique, en éminent économiste, vous voulez passer pour le rédacteur d'une feuille liégeoise, est-ce bien à vous, qui êtes étranger à ma ville natale, de me défendre de m'occuper des intérêts maestrichteois ? Ignorez-vous que, dans les pays constitutionnels, tous ceux qui, par leur activité ou par leurs talents, peuvent contribuer au bien-être de la société, ont le droit et sont même obligés de s'occuper de politique, c'est-à-dire des intérêts généraux ?
Encore un mot.
Enfin, Monsieur, vous parlez de vos Napoléons d'or. Cela vous sied. Vous savez mieux que qui que ce soit que les rédacteurs, correcteurs, même les mauvais, en sont payés, et que c'est grâce également à ces Napoléons que votre journal n'est pas encore tombé." |
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L'Ami des Intérêts Limbourgeois, 21 janvier 1865, Une réponse et quelques questions à M. Michel MarresDans notre feuille de 14 ce mois, nous avons reproduit la missive que M. Michel Marres a été remettre à notre imprimeur à Liége, et dont nous ne lui aurions jamais refusé l'insertion s'il nous l'avait présenté à nous-mêmes, puisqu'elle fait connaître, au premier coup d'oeil de l'homme impartial, la valeur de notre adversaire. Il n'aurait pu se flageller plus cruellement qu'en répondant à notre article de 31 décembre, qui a été généralement approuvé et dans lequel nous traitions tout simplement la question de l'abolition de l'octroi, par une lettre ne referment que des personnalités, et de basses insinuations et mise en monde après enfantement laborieux de quinze jours. Aussi l'opinion publique s'est-elle déjà prononcée là-dessus. De tous cotés on désapprouve cette philippipe (sic, B.M.) que M. Marres a eu le triste courage de signer de son nom. Plusieurs lettres nous sont même adressées à ce sujet; nous ne publierons que celle q'on trouvera plus loin. Et maintenant nous demanderons à tout celui qui a lu la lettre en lange celtique de M. Marres, comme la qualifie un de nos correspondants, si nous n'avons pas dit, dans notre article de 31 décembre, que M. Marres ne voulait pas de l'abolition d'octroi parce qu'elle serait obtenu au moyen de la contribution personnelle ? et nous demanderons encore si les grands mots de M. Marres qui, dans sa dernière lettre, dit vouloir l'abolition sans restriction. ne sont pas des rétractations ? Puis M. Marres, vous nous attribuez un patron. Nous n'en reconnaissons aucun, mais nous serions curieux de savoir à qui vous voulez donner cette qualification Nous vous requérons même de nommer celui que vous croyez notre patron, puisque vous lancez tant de méchancetés à son adresse, et nous sommons d'avoir encore une fois assez de courage de vous expliquer clairement là-dessus. Lorsqu'on a le front de dire que l'abolition de l'octroi n'est pas profitable à quelqu'un, et que pour cela il s'y oppose, lorsqu'on ose insinuer qu'un industriel quelconque exploite ses ouvriers, on doit aussi avoir la hardiesse de dire à qui l'on en veut. Et lorsque vous êtes assez grossier, M. Marres pour avancer que nous n'avons pas l' habitude de nous de nous respecter, lorsque vous parlez de fange, vous êtes dans la nécessité de parler clairement; sinon M. Michel Marres, nous déclarons en face de tout Maestricht que vous êtes qu'un imposteur, digne de porter la tablier de votre profession et rien de plus. Vous dites que nous voulons vous défendre de vous occuper des intérêts maestrichtois ? Point du tout, Monsieur; mais ne le faits pas de la manière dont vous y allez, c'est-à-dire en vous prosternant devant la politique ravageuse et inavouable de ceux qui vous ont mis à la bouche les bassesses que vous signez. Nous ne voulons pas ce privilège pour nous seul, mais vous ne dénierez pas à un bourgeois de Sittard un droit que vous prenez pour un paysan de Biesland ? C'est du frottement des opinions que naît la lumière, mais vous paraissez ignorer cet axiôme, puisque vous avez recours à l'arme des personnalités. Puis, mon bon brasseur, vous nous en voulez de ce que nous prenons en main les intérêts de la classe laborieuse. Vous aimeriez donc mieux que, suivant votre système, nous nous appliquassions à prouver qu'il faut tondre la classe ouvrière sans la faire crier, lui faire payer sa part de contributions dont elle ne profite que dans une mesure extrêmement minime; que vos 18,000 individus non fortunés paient une partie de l'impôt dont profitent vos 10,000 individus fortunés ? Ah! c'est-là votre système ? En a-t-on jamais vu de plus arbitraire et de plus injuste ? - Vous, M. Marres, vous prétendez que vos ouvriers et valets brasseurs doivent payer une partie de l'impôt qui sert à votre profit; à maintenir une police qui vous défende, vous et vos propriétés, à solder les services publics de la commune, dont ne profite que la classe aisée. Vraiment, c'est un beau système et il est digne de vous. Enfin M. Michel Marres, vous vous en prenez au cordon que nous a décerné dans le temps . le Bey de Tunis: il vous crève les yeux.
Et maintenant, M. Marres, vous nous attribuez un style propre á amuser des diplomates tunisiens. En vérité, il n'est pas si embrouillé que votre style propre; il est plus claire et plus français que celui de vos amis de 'Hôtel-de-Ville, qui soumettent leur prose à certaine correction, ce que nous ne sommes pas dans l'occasion de faire, et, du reste, nous n'avons pas la prétention d'écrire du français de Paris. Nous avons vu cette ville, mais nous n'y avons pas eu un magasin de modes. La chose principale est qu'on nous comprenne bien à Maestricht et dans la province. Or, vous avez déjà plus d'une preuve que cela est bien le cas, vérités que nous dévoilons et désapprouvons Vous parlez aussi, M. Marres, de Napoléons d'or au moyen desquels se maintiendraient cette feuille. Nous vous répondrons qu'en tous cas ce sont pas des Napoléons escamotés à des amis, auxquelles on promet une certaine part, un certaine droit dans une feuille que l'on fonde. Pareille chose n'arrivera jamais, soyez en sur, de L'Ami des Intérêts Limbourgeois, dont nous sommes L'unique propriétaire, l'unique ayant-droit à tout ce qui regarde cette feuille. Devant ces explications loyales et franches nous osons espérer, M. Michel Marres, que vous rétracterez vos méchantes insinuations, tant vis-à-vis de celui que vous nommez notre patron que vis-à-vis de nous-même, ou bien que vous aurez le courage de nommer ce prétendu patron et de vous expliquer clairement à notre égard. Si le courage vous manque pour avouer ce que vous avez voulu dire dans votre dernier lettre, alors il n'y aura pas un homme à Maestricht qui ne convienne que vous êtes un méchant détracteur !
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L'ami des Intérêts Limbourgeois, 31 janvier 1865, CorrespondanceM. Marres nous adresse la lettre qu'on va lire. Nous la reproduisons telle qu'elle nous est remise, sans riens changer ni à l'orthographe ni au style. Nous aurons l'Honneur de lui répondre dans notre prochain numéro: Monsieur Russel,
Qu' importe que les opinions soient diverses comme les professions, si la même loyauté remplit les coeurs et qu'a défaut de talent, on y supplée par le labeur ? la bonne volonté ? Qu' importe ma profession à la question ? J'ai accepté la vie comme s'est présentée, ainsi il n'y a pas de ma faute si elle ne vous convenait pas. Je crois que tous ceux qui par le travail contribuent au bien-être de leurs semblables. sont honorables et même respectables. Il n'y a plus de stigmates de travail, il n'y en a que dans le crime, fruit de l'oisiveté. Mais je vous demande, Monsieur le chevalier, qui avez essayer un peut de tout, s'il vous sied bien de rabaisser qui que ce soit ?
Vous avez, permettez-moi de vous le dire franchement, failli à votre devoir, Monsieur, et vous servez mal la cause que vous voulez défendre; plus de logique, du zèle, plus d'aménité vous auraient mieux convenu; les meilleurs et les plus honnêtes sentiments devaient vous inspirer, Monsieur, qui vous êtes donné la mission d' éclairer l' opinion publique. Si vous suivez ce conseil, vous auriez d'autres alliés que ces écrivassiers qui ne sont courageux que par la lâcheté de l'anonyme et qui, avec une hypocrite amitié, souillent quelquefois les mains de leurs adversaires. Je comprends vos allures, Monsieur le chevalier, vous qui auriez pu ajouter un nouveau lustre â votre blason. Un accès de fièvre vous a égaré; je pourrais donc vous excuser, et j'espère qu'une intraitable obstination ne vous endurcira pas; d'ailleurs je ne prétends pas que vous compreniez votre devoir immédiatement et que vous le fassiez tout de suite. J'aurai patience, les gens sérieux ne se chargent pas la défense des intérêts d'une administration ni ceux de l'opposition; ils discutent les choses et ménagent les personnes. Vous me qualifiez du nom de vil détracteur. Ah, c'était un cri de colère suivi d'un cri de remords. Mais je vous pardonne et je dirai au besoin les noms propres des témoins.
Je savais que des articles vous ont été commandés. Vous avez les mal faits. Il a peut-être voulu une polémique; alors vous l'avez mal servi. Vous êtes responsable des conséquences. Je respecterai M. Regout, qu'il soit le premier ou le dernier des citoyens, parce que je dois me respecter moi-même et ne veut pas vous suivre dans votre ornière. L'opinion publique sera seul juge entre nous. Mais est-il courageux, chevalier barbare, que pour un petit feu de tirailleur à chapeau, ayant la vérité et le droit de mon coté, vous m'attaquiez dans trois colonnes, avec casque en glaive, et me menaciez de la férule de quatre alliés - et desquelles ? Non, vous n' êtes pas chevaleresque, vous ne savez pas rompre une lance. Non cela sent l'Afrique, c'est barbaresque , et pourtant malgré toutes vos injures, je vous ferais un compliment en vous disant ce que personne ne vous a peut-être jamais dit: vous êtes sage, poli, beau, raisonnable, et que je vous souhaite qu'une figure plus rubiconde que la mienne vous comble de Napoléons d'or. Cette fois je n'userai pas de mon droit de disposer d'un plus grand espace de votre journal. Si cependant vous continuez votre polémique sur le même ton, vous me forcerez à établir une comparaison entre vous et moi.
Michel MARRES" |
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L'Ami des Intérêts Limbourgeois, 2 février 1865, La plainte suivante a été remise aujourd'hui à M. l'Officier de justiceAan den Edel achtbaren Heer Officier van Justitie bij de arrondissements Regtbank te Maastricht
Onder toezending van twee exemplaren van het dagblad L'Ami des intérets Limbourgeois van den 14 en 31 januari j.l., heb ik de eer u mede te delen :
"Demandez à votre patron qu'il augmente les salaires de ses ouvriers, et n'aiguisez pas une arme qu'on pourrait tourner contre lui. Les ouvriers savent bien par qui ils sont exploités. On pourrait vous dire la vérité à ce sujet" Dat diezelfde persoon, in het nummer van 31 januari jongstleden, heeft kunnen goedvinden te schrijven: Entretemps je vous déclare, parceque vous me le demandez, que M. Regout est votre patron Dat deze twee uitdrukkingen, in hun verband beschouwd, daarop neêrkomen: dat de patron van gemeld blad, de ondertekende is, aam zijne werklieden geen voldoend loon zou betalen en derhalve die werklieden exploiteerde.
Dat een dergelijke aantijging in een publiek geschrift aan den ondergeteekenden daden ten laste legt, die, als zij hadden plaats gehad, hem vooral, in zijne maatschappelijke positie moesten bloot stellen aan den haat en verachting zijner medeburgers.
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L'Ami des Intérêts Limbourgeois, 4 février 1865, Encore M. Michel MarresNotre bonhomme de conseiller communal veut donc absolument que nous nos occupons de lui; il veut à toute force faire de parler de lui, M. Marres, nous nous occuperons encore de vous.
Nous devons vous rendre néanmoins justice sur certains points: votre lettre contient quelques théories qui sont très justes, que probablement vous avez puisées dans l'un ou autre auteur qui s'est occupé d'économie politique et qui vous aurez étudié avant de vous lancer dans les questions que vous traitez à votre manière. En second lieu, Monsieur le brasseur, il n'est pas dans nos habitudes de rabaisser qui que se soit: un portefaix Honnête, nous l'estimions davantage qu'un conseiller communal qui faillit à ses devoirs; et lorsque, sans rabaisser quelqu'un, on a essayé un peu de tout, on a appris davantage qu'un brasseur qui n'a jamais quitté sa tablier, et qui, par conséquent, ne sait que brasser la bière. Tous les métiers sont à nos yeux honorables. lorsque ceux qui les exercent sont des gens honnêtes; mais il y a aussi un diction qui invite le brasseur à rester près de sa cuve; de sorte que ceux qui jettent là le tablier et petit bonnet pour prendre la plume et s'emparer de quelques colonnes d'une feuille ne devraient pas dire à un journaliste quelconque: Vous avez failli à votre devoir lorsque vous vous êtes occupé de la chose publique. Ceux-là, M. le brasseur-porteplume, ont véritablement un accès de fièvre, sont égarés et courent grand risque d'avoir un coup de moulin à vent, comme leur noble devancier de la Manche, Don Quichotte, si dèja ils ne sont attaqués de la même maladie dont était atteint le héros de Cervantes. Croyez-moi donc, et soyez assuré que ceux qui vous ont engagé à défendre un système qu'ils n'osaient défendre eux-mêmes, avaient en vue deux choses: 1e de vous voir prendre parti pour leurs idées, et 2e de vous voir attaqué par nous et d'autres, désapprouvé par vos concitoyens et le jouet d'eux-mêmes. qui, quoi que vous en pensiez, ne vous voient guère de bon oeil, a cause de l'ombre d'opposition que vous faites au Conseil Communal. Pensez vous que sans cela ils vous eussent ouvert les colonnes de leur journal ? Ont-ils fait le même honneur à votre lettres contre le projet de loi portant augmentation de l'accise sur la bière ? - Loin de là. Cette pièce était relégué à la 4e page, tandis que votre lettre contre l'abolition de l'octroi prônait toute autre nouvelle.
Pour ce qui est de votre déclaration à regard de M. Regout, que vous nommez notre patron, nous vous déclarons, M. le brasseur, que M. Regout est notre abonné, que de temps à autre il nous donne des idées à traiter dans cette feuille; qu'il nous honore de communications dont nous sommes fiers, mais qu'il n'exerce aucun patronage sur l'Ami et qu'il n'est quère l'âme de cette feuille, comme M. Pyls est le propriétaire et l'âme de Courrier de la Meuse. Vos attaques à son adresse n'ont pas lieu d'être; elles sont déplacées et de bas aloi. Aussi l'opinion publique les a-t-elle déjà jugé et condamné, en attendant que d'autres juges les qualifient à leur tour.
Car, sachez-le bien, depuis longtemps il n'est rien venu au jour de plus barbare que votre prose. Cela passe à peine comme lettre d'envoi et de facture de bière, mais jamais comme article de journal. Nous vous annonçons, du reste, Monsieur le brasseur communal que notre feuille n'est plus à votre disposition pour y débiter des niaiseries qui n'ont ni tête ni queue. Ni vos comparaisosn, ni vos grands mots d'Hôtel-de-Ville ne sauraient intéresser nos lecteurs. Vous avez déclaré ce que nous désirons savoir, c'est assez. Si vous voulez encore discuter finances communales, impôts, abolition de l'octroi, veuille alors faire arranger du moins vos articles de manière que nous les comprenions, et nous engagerons volontiers une polémique avec vous sur ce terrain.
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L'Ami des Intérêts Limbourgeois, Dingsdag (sic, E.M.) 14 febuarij 1865. "Aan de Edel achtbare Heeren Voorzitter en Regters der Arrondissements Regtbank te Maastricht
Dat die brieven uitdrukkingen bevatten als laster voor den ondergetekenden en opruijing zijner werklieden moeten beschouwd worden, zijnde de motieven daaromtrent breeder in bijgaande memorie toegelicht. Weshalve de ondergetekende UEA. verzoekt de noodige vervolging tegen Marres te willen bevelen.
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MEMORIEBehorende bij de klacht van den Heer P. REGOUT tegen de Heer Michel MARRES. De 1 februarij jl. werd door den Heer Petrus Regout, fabrikant te Maastricht eene klagte ingediend bij den Heer officier van justitie der Arrondissements Regtbank dier stad, tegen M. Michel Marres, bierbrouwer te Maastricht, wegens volgende feit.
(Vertaald: "Vraag aan uw baas dat hij de lonen verhoogt, maar slijp geen wapen dat zich tegen hem zelf kan keren. De arbeiders weten wel degelijk door wie ze worden uitgebuit. Men zou U harde waarheden dienaangaande kunnen vertellen", B.M.) En in het Nummer van 31 januarij: Entretemps je vous déclare, parceque vous me le demandez, que M. Regout est votre patron. (Vertaald: "Onderwijl maak ik U bekend, omdat U me dat gevraagd heeft, dat de heer Regout uw baas is", B.M.) (Het zij vooraf gezegd, dat de Heer Regout noch patroon, noch regthebbende onder welken titel ook van de courant L'ami kan genoemd worden, geheel vreemd aan dezelve is, en enkel als elk ander abonnee de door de L'ami aangenome politieke gedragslijn voor goed houdt en noodzakelijk acht, tegen over de politieke rigting door den Courier de la Meuse, het orgaan en het eigendom van den Heer Burgemeester Pyls, aangenomen, die het ministerie Thorbecke in alles en "quand même" verdedigt) Uit het vorenstaande blijkt duidelijk dat gezegde Marres regtstreeks beweert dat de Heer Regout het hun toekomend loon niet aan zijne werklieden zou betalen, maar deze integendeel zou exploiteren, terwijl desaangaande nog meer door den Heer Marres, volgens zijn beweren, zou kunnen gezegd worden, namelijk, harde waarheden; welke hij zich echter onthoudt bekend te maken. Al wie den Heer Petrus Regout, diens familie, maatschappelijke positie, verhouding en verkeer kent, moet in zoodanige uitdrukkingen grove beledigingen en laster ontdekken. Zoo dit beweren waar was, zou het doen veronderstellen, dat de Heer Regout zijn welstand en uitgebreide nijverheid verschuldigd ware aan het uitzuigen of exploiteren van werklieden. Is het niet als of men hem de woorden toeriep: Gij zijt rijk omdat gij uwe werklieden niet genoegzaam betaald ? Voorzeker, En toch, onder de 2200 werklieden welke bij den Heer Regout werk vinden, wij durven het beweren, is er geen enkele die zoo iets zou kunnen opwerpen. Integendeel, meerderen hunner met welke men in aanraking kwam, verklaarden, dat wie er wil werken, een ruim loon kan verdienen. En bestaat het bewijs ervan niet daarin, dat zoo vele werklieden uit den vreemde zich alhier bij den Heer Regout komen aanbieden, en eens aangenomen zijnde, zich gelukkig achten in zijne fabrieken te verblijven ? Ziet men er niet meerderen die sedert talrijke jaren van vader op zoon aldaar hunnen kost en bestaan vinden en er niet aan denken om beter te vragen ? Is dit niet het geval, omdat buiten het genot van een voldoende loon, alle noodlijdenden en behoeftigen, door den Heer Regout en diens familie in groote mate ondersteund en geholpen worden ? Daarenboven doet den Heer Regout op zijne buitengoederen voortdurend werken door meer dan 80 personen, tegen behoorlijk loon, niet uit noodzakelijkheid maar om de geringere klasse arbeid te verschaffen, wijl het door den arbeid verdiende geld meer genot geeft dan de in luiheid verkregene aalmoezen, waardoor de arbeiders der omstreken van Maastricht en Meerssen in staat zijn om in het barre winterseizoen zoowel als in den zomer, door het hun verschafte werk in hunne behoeften te voorzien.
Even gelijk onze zoo gunstig bekende wijnhuizen van Maastricht, welke een ouden roem van deugdelijkheid in de noordelijke provincien genieten, niet zouden lijden dat zij aldaar verguisd werden, dat hen ten laste gelegd werd slechte en vervalschten wijnen aan hunne kalanten te leveren, waardoor hun goeden naam en faam vernietigd en vertrapt zou worden, evenmin kan de heer Regout dulden dat hem worde ten laste gelegd dat hij zijne werklieden zoude exploiteren en niet voldoende beloonen. Maar het eenige doel van den verguizer was niet den Heer Petrus Regout als zoodanig af te schilderen, wijl een ieder van het tegendeel overtuigd is, zijn hoofddoel is de 2200 werklieden van dezen industrieel tegen hem op te hitsen en in het harnas te jagen. Hij deed eene poging, toen hij zijn beweren ter neêr schreef en in een openbaar geschift deed opnemen, (daar de courant L'ami des Intérêts Limbourgeois in België gedrukt wordt, is de uitgever verpligt replieken te insereren), om de werklieden tegen de Heer Regout op te ruijen, door hen te willen Diets maken dat zij niet genoegzaam betaald, maar geexploiteerd worden. Heeft deze poging geslaagd? - Neen, niet in den zin van den opruier, maar zij zou, zonder de krachtige hand van den Heer Regout ten nadeele van den Heer Marres zijn uitgevallen. Want, een groot getal geëmploijeerden van den Heer Regout, ten hoogsten over de laakbare uitdrukkingen van den Heer Marres beleedigd en verbitterd, waren reeds gereed om dezen rede van zijn schrijven af te vragen, om te vergen dat verklaard werd wie onder de werklieden zich over den Heer Regout zou beklaagd hebben. Vele werklieden zelfs hadden hen reeds gevraagd wat er te doen stond tegenover de aantijging van den Heer Marres, en er was van niets minder sprake dan van eene demonstratie tegen de onvoorzigtigen die eene zoo teedere snaar had durven aanroeren. De Heer Regout kwam echter tusschenbeiden, verzocht bedaardheid en beloofde genoegdoening op wettige wijze te zullen vorderen. Het is dus alleen aan de wijsheid van den beleedigden toe te schrijven dat onze stad voor groote onrust gespaard bleef. het tegendeel had echter kunne plaats hebben. In plaats van aan een bezadigden raad gehoor te geven had het werkvolk zich door de woorden van de Heer Marres kunnen laten verleiden. Was het niet altijd onder voorwendsel van te geringe betaling dat de arbeiders oproer maakten ? Was het niet op het aanhitsen van opruijers dat zij vorderingen maakten ? Ontstonden daaruit niet zoovele omwentelingen in welke goed en have der welhebbenden vernield, moorden gepleegd en goederen geroofd werden ! En zoo de Heer Marres er in geslaagd ware de 2200 werklieden van den Heer Regout tot oproer over te halen, hoe velen zouden zich bij hen hebben aangesloten, en wat zou tegenover dezen troep eene onbeduidende politie en een gering garnizoen hebben uitgericht ? Wat wilde men beginnen in eene grensvesting om er de orde te herstellen en tegen welken prijs zou deze terug erlangd worden ? - Misschien na veel bloedvergieten en na het voorbeeld van Maastricht tot andere steden ware overgeslagen. Ofschoon de bewoners der andere Nederlandsche provincien koudbloediger van aard zijn dan de Limburgers en vooral dan de waalse werklieden welke in groot getal Maastricht bewonen, hadden zij kunnen worden meegesleept en groote ongelukken aan Nederland berokkenen. Maar, vragen wij ons af, wat zou in menig ander land, in Frankrijk bijvoorbeeld, gedaan zijn, zoo iemand den vermetelen stap van den Heer Marres gewaagd hadde ? - Voorzeker hij zou dadelijk, als vijand der openbare rust, in verzekerde bewaring gebragt zijn. Men zou er der omwenteling van 1848 indachtig zijn, hoe deze door de arbeidende klasse, van welke alle onrusten uitgaan, bewerkstelligd werd. Men zou zich herinneren dat alle kiezingen waar de arbeiders de sterke hand in hebben, in democratische zin uitvallen, dat alles moet gedaan worden om deze gerust te houden, dat voortdurend gewerkt en gebouwd wordt te Parijs en in andere groote steden, alleen om de arbeidende klasse den vrede te doen eerbiedigen. Wat is immers nog kortelings in Belgie gebeurd ? - Een enkel muiter had de werklieden der kolenmijnen in de Borinage doen gelooven dat zij niet genoegzaam gesalarieerd waren, en allen gingen tot oproer over. De gewapende magt moest tusschen beide treden om de rust te herstellen, en de justitie achtte het noodig, in het vrij Belgie, den aanhitser dadelijk achter slot te zetten. Het is dus tevens de zaak der justitie in ons land de hand te geven aan een man die sedeert 33 jaren dat zijne fabrieken bestaan, in dezelve altijd de grootste eenigheid en rust heeft weten te bewaren, niettegenstaande de talrijke bevolking welke aldaar werkzaam is, en ofschoon het moeijelijk is onder eene zoo groote menigte altijd eenigheid te doen heerschen. Moet men zich in deze stad niet geluk wenschen zoodanige toestand te hebben behouden. Het is daarom ook de zaak der justitie den oproerprediker, die de oneenigheid tusschen de Heer Regout en diens werklieden wilde uitstrooijen, naar gelang zijner laakbare poging te straffen. Ja, zijn doel was boos, daarom moet zijne straf gestreng wezen. Voor iemand die zulkdanig ondernemen voedt en dit in een openbaar geschrift durft bekend maken is eene lijfstraf en het stellen onder hoogere politietoezigt gedurende eenige jaren, niet te zwaar. Het ware een voorbeeld voor al wie nog iets tegen de rust en den vrede zou durven ondernemen. Nog niet lang geleden zagen wij in onze Koloniën het gevolg van opruijing van werkvolk: 50,000 koffijboomen werden omgehakt, de rijkste bron van welvaart van dat land werd in haren wortel aangerand, zoo de geest van vernieling zich had uitgebreid, onze koloniën waren weldra in wildernissen herschapen geworden en de jaarlijksch van daar te ontvangen millioenen waren verdwenen als rook. Edoch dit alles was door één man aangestoken. Zou ons vaderland het slagtoffer van een gelijke poging worden ? Zou het vuur der ontevredenheid bij ons mogen ontstoken worden ? De Hemel beware ons voor dat ongeluk, en de krachtige hand der justitie wille voorkomen dat een tweede onvoorzigtige den gloeijende zwavelstok nogmaals bij het buskruid durve nerderwerpen. |
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L'AMI DES INTÉRÊTS LIMBOURGEOIS, 18 février 1865. La ville de Maestricht. le duché de Limbourg, toute la Néerlande sont saisis de la plainte portée par M. Regout, de cette ville, contre le conseiller municipal Michel Marres. Cette pièce, ainsi que le mémoire qui l'accompagne, a été communiquée à toutes les cours provinciales, à tous les tribunaux, à la Haute-Cour, aux Universités, aux chambres de commerce, aux commissaires de police et à toutes les personnes notables de cette province. Notre Tribunal ne sera donc seul juger dans cette question, mais le pays entier aura à juger jusqu'à quel point est coupable la tentative de soulever contre M. Regout ses nombreux ouvriers, et s'il faut prendre des mesures pour prévenir pareil abus de la publicité.
C'est surtout pour les villes manufacturières, industrielles et commerciales, que la question qui nous occupe est des plus importants. On y sera désireux de savoir si notre Tribunal jugera qu'il sera permis au premier venu d'insinuer aux ouvriers qu'ils ne sont pas assez salaries par leurs maîtres qu'ils sont exploités par ceux-ci et qu'il leur faut exiger une augmentation de salaire. Si cette doctrine prévaut, il n'y aura plus moyen d'avoir des ouvriers; si l'on pourra aller instiguer la classe ouvrière contre les propriétaires des fabriques, il n'y aura plus d'industrie possible. Tout union cessera, et la désunion, le désordre, les troubles la remplaceront. Cependant c'est l'industrie qui fait vivre le pays au moyen du tribut. qu'elle prélève sur l'étranger. Si nous n'avions pas dans notre pays tant de maisons industrielles, qui envoient leurs produits à tous les coins de l'Europe et aux Indes, quelles sources nous resteraient ? l'agriculture et l'élève du bétail peut-être ? - Sans doute, mais ils seraient loin de pouvoir occuper les milliers de bras qui trouvent du travail dans les fabriques, et ils ne sauraient suffire aux besoins de la moitié de la population du pays. D'un autre coté, n'est-ce pas aussi sur l'industrie et le commerce qu'est prélevée une grande partie de nos 72 millions d'impôts annuels ? N'est-ce pas la plus grande partie même ? N'est ce donc pas le droit du gouvernement de lui accorder aide et protection contre ceux qui voudraient lui susciter des embarras ? Un grand propriétaire, un grand industriel, disions-nous dernièrement, doit porter une part d'autant plus forte dans les impôts dans les frais résultant de l'administration du pays, qu'est plus grande la protection dont il jouit de la part du gouvernement. C'est du reste, l'opinion de tous ceux qui on écrit sur la question des impôts. Mais, ajouterons-nous, plus grande est la somme que porte un industriel dans les frais d'administration, plus fort est sa part à payer dans les impôts du pays, plus grande doit être aussi la protection, que le gouvernement est obligé se lui accorder. Quels services aurait sans quoi cet industriel des sommes importantes qu'il doit verser au trésor, si on ne lui accorde pas une assistance, une aide supérieure à celle dont jouit le petit bourgeois, le petit rentier ? Du reste, c'est dans l'intérêt du gouvernement même d'être juste à son égard. Il ne doit pas souffrir que la moindre atteinte soit portée à l'influence, à l'autorité du grand industriel, puisqu'elle doit être pleine et entière pour imposer au nombreux personnel qui agit sous ses ordres et par son impulsion, puisque parmi une grand nombre d'individus, il s'en trouvent toujours qui sont plus ou moins insoumis, intraitables ou mécontent; puisque parmi une population ouvrière si nombreuse que celle de M. Regout, une étincelle pourrait suffire pour allumer un grand incendie, et que les suites les plus désastreuses pour le pays pourraient résulter d'un mécontentement de troubles, soulevés dans une pareille armée d'ouvriers. C'est ce qu'avait parfaitement compris la justice belge lorsque, l'an dernier, un soulèvement surgit aux houillères du Borrinage. La voix d'un seul mécontent avait suffit afin de faire accroire à ces houillères qu' ils n'étaient pas assez salariés, pour leur faire cesser les travaux et s'insurger contre leur maître. Cependant on s'empara d'abord du chef des mécontents; on le mis en sureté, et c'est alors que la force armée intervint pour rétablir la paix et la tranquillité. Aussi bien que les suscitations d'un seul ont suffi en Belgique pour soulever des centaines de houilleurs, tout aussi bien les insinuations d'un imprudent, si elles avait trouvée de l'écho, pouvaient suffire pour soulever la classe ouvrière de toute notre ville. Heureusement pour nous, M. Regout ne se trouve nulle part plus en sûreté qu'au milieu et la tête de cette population ouvrière qui le regarde plutôt comme un père que comme un maître, plus encore à ce cause de son affabilité, de ses relations amicales avec ses subordonnés et envers tous ceux qui se trouvent à son service, qu'à cause des traitements et salaires très-suffisants dont ils jouissent. C'est surtout à cet manière d'agir de la part de M. Regout qu'est dû d'abord le profond dédain qu'a soulevé dans ses établissements L'injuste attaque de M. Marres; c'est ensuite à elle qu'on doit que depuis 33 ans qu'existent ces établissements, qui se sont accru annuellement comme un fleuve dans lequel viennent se jeter les petites rivières, et qui, chaque année, prennent encore plus d'extension, jamais les moindres troubles, le moindre mécontentement ne se sont fait jour. C'est en vue des considérations que nous venons d'émettre que nous sommes curieux d'apprendre ce que jugera le Tribunal d'arrondissement de la question qui lui est soumise. Nous tiendrons nos lecteurs au courant de ce qui sera décidé, sûr que nous sommes qu'eux et tout le pays désireront connaître les résultats de son examen de la plainte qui lui a été adressé. |
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COURRIER DE LA MEUSE, 18 février 1865, Délit de la Presse - Plainte en calomnie. |
M. Mich. Marres, brasseur, membre du conseil communal en cette ville, avait été accusé, par une feuille mi-hebdomadaire paraissant à Liège, d'avoir exprimé l'opinion que " c'est justice qu'un pauvre ouvrier paie la même somme en accises de la commune que le gros financier, le riche industriel ou commerçant et le fonctionnaire grassement salarié."
Ce journal répliquera en adressant à M. Marres de fortes injures. Piqué au vif par une phrase où M. Marres lui avait renvoyé la balle, il somma ce dernier en même temps de nommer le patron qu'il lui avait attribué M. Marres ne tarda pas de répondre qu'il avait acquis la certitude que M. P.Regout, fabricant en cette ville, était ce patron. Cette réponse eut pour résultat que M. Regout adressa à M. le procureur du Roi plainte contre M. Marres. M. le procureur du Roi jugea qu'il n'avait pas lieu de poursuivre M. Marres; il résolut donc de n'y donner aucune suite. Cette résolution excita le mécontentement de M. Regout au plus haut point. Comment ! M. le substitut du procureur du Roi oserait refuser de poursuivre un brasseur, que lui M. Regout, fabricant de poterie et de faïence , avait jugé digne d'une peine corporelle, et d'être mis pendant quelques ans sous la surveillance de la haute police (Cette peine étant abolie chez nous, nous supposons que M. Regout veuille introduire chez nous le système napoléon.). Mais la fait est inouï ! Aussi, M. Regout n'a-t-il pas tardé de s'adresser directement au tribunal. Nous reproduisons ci-après sa lettre, comme une pièce curieuse et comme un échantillon de modération et de déférence envers la justice: Aan de Edel Achtbare Voorzitter en Regters der Arrondissements Regtbank te Maastricht. Geeft te kennen de ondergeteekende Regout, fabriekant te Maastricht, dat hij op den 1en deser maand eene klagt heeft overgelegd aan den Heer Officier van Justitie tegem Michel Marres, brouwer te dezer stede, wegens twee brieven welke gezegde Marres heeft doen plaatsen in het dagblad L'ami des Intéréts Limbourgeois. Dat die brieven uitdrikkingen bevattenwelke als laster voor den ondergeteekenden en opruijing zijner werklieden moeten beschouwd worden, zijnde de motieven daaromtrent breeder in bijgaande memorie toegelicht.
Maastricht, 10 februarij 1865.
M. Regout a jugé convenable de rendre cette pièce publique au moyen d'un supplément à son journal, imprimé chez l'éditeur du journal-pamphlet le "Limburger", en y ajoutant le mémoire explicatif dont il est question dans sa lettre. Nous regrettons de ne pas pouvoir également reproduire ce long Mémoire; car c'est précisément cette pièce que nous proposons de passer la revue. Il y a longtemps que M. P. Regout abuse de la liberté de la presse. C'est d'abord par ses brochures où il attaque tous ceux qui ne sont pas disposés à plier devant sa volonté ou favoriser ses intérêts privés: ni les ministres, ni les Etats-Généraux , ni les chefs de la province ou de la ville, ni le conseil communal, ni aucun autre fonctionnaire n'y trouvent grâce devant son haineux désappointement. C'est ensuite par un piètre journal, rédigé par des piètres écrivains, qu'il fait lancer trois fois par semaine ses diatribes contres des personnes honorables. Nous pourrions citer de nombreux faits pour prouver ce que nous avançons; mais nous croyons pouvoir nous en passer, la plupart de nos lecteurs étant à la hauteur des élucubrations de M. Regout, c'est-à-dire de celles dont il a pris la paternité. Mais si M. P. Regout use si largement de la liberté de la presse, s'il fait dénaturer souvent cette liberté en licence, il ne tolère pas ceux qu'il a attaqués, lui ripostent, il exige une liberté illimitée pour lui-même; pour d'autres, il ne veut que celle qu'accordent les Russes.
Ce qui est arrivé à M. Marres, nous l'avons dit plus haut. Attaqué par ou sur ordre de M. P. Regout, il répond, L'agresseur ce croit atteint dans son honneur ou plutôt dans sa vanité; il a de suite recours à la justice; mais s'apercevant que celle-ci n'abonde pas dans sa manière de voir, il en appelle de nouveau à la publicité, et tache d'humilier et calomnie avec un sang-froid inouï son adversire. Est-ce digne, est-ce loyal ? L'opinion publique répond que non, et s'étonne de ce que nous passions sous silence une affaire, qui a provoqué l'indignation générale.
Il est dûr, n'est-ce pas Monsieur Regout, de devoir entendre de nous ces vérités ? Mais, que voulez-vous ? Pour nous la publicité est la sauvegarde des peuples. Et d'ailleurs, vous vous y forcez par les diatribes que, dans le Mémoire accompagnant votre plainte au tribunal, vous lancez à la tête d'un très honorable citoyen de la ville. Il est vrai, vous dites que le brasseur auquel vous avez affaire, vous est entièrement inconnu. Mais croyez-vous donc réellement que le public soit dupe de cette feinte ? Cela est possible hors de la province, où vous supposez que vous passez pour un personnage trop haut placé pour avoir des relations avec un brasseur. Mais ici, à Maestricht, on en sait plus. A Maestricht, on sait que la bonne bourgeoisie, à laquelle vous pouvez être fier d'appartenir vous-même, compte dans son sein un grand nombre de brasseurs; à Maestricht, on connaît parfaitement la famille Marres, qui n'a point besoin de paraitre chapeau bas devant vous; à Maestricht enfin, on connaît trop bien les rapports entre ses habitants, pour croire que M. Pierre Regout, ancien membre des Etats-Genereaux et fabricant, ne connaîtrait pas son voisin Monsieur Michel Marres, conseiller communal et brasseur. Et maintenant, au fait, Monsieur Regout, Où avez-vous lu que Monsieur Marres a excité contre vous la haine de vos ouvriers? De la phrase que nous avons copiée de votre journal au commencement de cet article, nous voyons, au contraire, que vos satellites ont excité vos ouvriers contre Monsieur Marres. N'était-il pas en droit de se défendre ? Mais, veuillez nous dire Monsieur, quelle est la tendance de votre susdit Mémoire, où vous nommez Monsieur Marres un rebelle, un séditieux (oproermaker, opruijer); où vous parlez d'intentions hostiles de beaucoup de vos ouvriers contre M. Marres; de provocations ( "heureusement détournées par votre sagesse" !!) de vos employés; de dangers courus par la ville, et de toutes sortes de vieux contes, auxquels vous aviez souvent recours pour faire croire le gouvernement à votre puissance, et pour lesquels présentement on hausse les épaules ? Nous pensons, Monsieur Regout, que la justice trouvera ces sorties et ces manoeuvres beaucoup plus punissables que les phrases qui font l'objet de votre plainte contre M. Marres Nous voyons bien, Monsieur, que vous vous croyez invulnérable à cause de votre "position sociale" , et parce que vous êtes "riche". Mais sachez bien, il est inutile dans ce siècle de faire parade de ces mots sonores pour se ménager une exception devant le juge. Comme ancien membre du parlement, vos concitoyens et vous sont égaux devant la loi. Vous feriez bien de vous en souvenir plus souvent. En voilà assez pour le moment sur votre plainte contre M. Marres. Voyons un peu si vous avez été prudent dans votre Mémoire sous d'autre rapports.
Vous y portez le nombre de vos ouvriers à 2200, vous dites que plusieurs d'entre eux déclarent que celui qui veut travailler peut gagner un bon salaire.
Et sommes-nous dans l'erreur en comprenant également dans ce nombre de 2200 les enfants de 16, 15, 14, 13, 12, 11, 10, 9, 8 jusqu' à 7 ans, que vous employez; de ces enfants qui ne gagnent que quelques cents par journée, qui travaillent la moitié du temps pendant la nuit, qui pleurent souvent si amèrement quand ils doivent quitter vers minuit le lit, pour se rendre, parfois par un temps affreux, dans vos fabriques, et y passer le reste de la nuit; ces pauvres êtres exclus de toute instruction, de tout enseignement ?
Oh ! alors, nous comprenons que le nombre de vos ouvriers s'accroisse à chaque nouvel écrit que vous lancez. Mais, de grâce, toutes ces femmes, tous ces pauvres enfants, ils veulent bien travailler; mais gagner un bon salaire (ruim loon), comme vous dites, leur est-ce possible ?
Nous devons niez ce fait. Parmi les ouvriers on trouve de brave gens, de bons pères de famille, de nobles coeurs. C'est parmi eux qu'on rencontre très souvent le vrai dévouement. Si néanmoins la classe ouvrière a souvent aidé à faire les révolutions, c'est quelle y a été excitée par d'autres; c'est qu'ailleurs elle a toujours été trompée par la situation de la société, c'est qu'on ne lui a pas toujours appris, surtout pas par l'exemple, qu'il est de notre devoir de respecter les autorités, c'est enfin qu'elle n'a pas pu profiter autant que nous des bienfaits d'un bon enseignement. Ne serait-ce pas le devoir des grands industriels de faire efforts continuels pour remédier à ce mal ? In de loop van de volgende maanden verschijnt er in de kranten af en toe nog iets over deze zaak - zoals in die tijd in Maastricht gebruikelijk was - voor een groot deel in het Frans gesteld. N.B. 1. Per 1 januari 1870 waren er aan Regouts fabrieken 2007 arbeiders verbonden, waarvan 17,2 jonger dan 15 jaar en 5,1 % jonger dan 12 jaar (7). Om de kinderarbeid tegen te gaan is in 1874 de 'kinderwet van Houten' ingevoerd. Bij de Arbeidsenquête van 1887 bleek dat in de fabrieken van Regout nog weinig verbetering was opgetreden. Hoe ernstig de situatie was bleek uit de publikatie van de verslagen van de enquêtecommissie (8). N.B. 2. A.J.F. Maenen, oud vakbondsvoorzitter, van de KAB, de Katholieke Arbeiders Beweging, besteed in zijn proefschrift, dat een biografie is van Petrus Regout een aantal pagina's aan dit incident. Mede omdat hij het verslag van de vergadering van de gemeenteraad en de correctie daarop van Michaël Marres niet gelezen heeft, en hij de uitspraak van de rechtbank gemist heeft, bevat zijn verhaal kop noch staart, en trekt hij verkeerde conclusies, mede ook omdat hij alles in het voordeel van Regout tracht uit te leggen. Ook noemt hij de krant foutief "L'Ami de Limbourg" terwijl het "L'Ami des Intérêts Limbourgeois" moet zijn. Eerst het volgend jaar, in 1866, krijgt de krant deze naam. (9). AfloopDe klacht wordt afgewezen. Regout zal na aanneming van de kinderwet van Houten een einde maken aan de kinderarbeid. Russel vlucht later het land uit na zijn veroordeling wegens een persdelict (10). Pijls wordt Tweede Kamerlid in 1869 en Eerste Kamerlid in 1880. Marres wordt twee jaar later wethouder van Maastricht en in 1882 lid van de provinciale staten van Limburg. In deze functies is hij steeds herkozen tot zijn overlijden in 1898. Hij heet dan De Hoed Marres. * Twee jaar later vormen de burgemeester W. Pijls, de wethouder G. Franquinet en de industieëlen P. Regout en M. Marres met hun vieren een commissie, die in zeer korte tijd een gezamenlijk plan opstelt voor de uitbreidingsplannen van de stad. Een halve eeuw later huwt een kleinzoon van Michael Marres een kleindochter van Pierre Regout. |
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* Dit is het uitgebreide verslag. Er is ook een samenvatting in het Nederlands. |
Michaël (Den Hood) Marres (Olieverfportret
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Pierre Regout (Olieverfportret, 1849 J.H. Egenberger,
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